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théâtre le vanves - Page 30

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE MARQUEE PAR LES CELEBRATIONS

    Cette seconde semaine de Vacances après un week-end prolongé de la Toussaint avec un temps automnale s’ouvre alors que Vanves s’est vu attribué une 2ème fleur au concours régional des Villes et Villages fleuris, « récompensant l'important effort de fleurissement mené depuis plusieurs années » indiquait un communiqué de presse de la ville en précisant que les membres du Jury ont particulièrement apprécié l'amélioration de la diversité du fleurissement en pleine terre, l'importance des actions environnementales et pédagogiques menées par la ville. Ce week-end de la Tousaint qui s’est terminé et le week-end du 11 Novembre prochain nous ont fait entré dans une période de célébration : les morts rappelés à notre souvenir le jour de la Toussaint ainsi que ceux qui ont péri pour la France lors de la Grande Guerre - 607 vanvéens dont les noms sont inscrits sur cette immense plaque en haut de l’escalier d’honneur de la Mairie à l’entrée de la salle Henri Darien – et depuis la loi du 28 Février 2012, à l’ensemble de ceux qui sont morts pour la France, civiles ou militaires, qu’ils aient péri dans des conflits actuels ou anciens . Avec une pensée pour tous ces militaires actuellement en opération dans des pays où la situation est particulièrement périleuse comme en Afghanistan. « Le chemin de la mémoire est celui qui conduit à la citoyenneté et à la responsabilité. Il fut celui de l’Europe, de la paix. En ces temps troubles, marqués par une foeme de désordre mpndial, il est essentiel de conserver un esprit vigilant. C’est grâce au lien de proximité entretenu quotidiennement par les associations patriotiques que nous perpétuons ainsi la mémoire de nos anciens combattants. Dans un monde où nos forces militaires siont présentes dans des pays en proie à l’instabilité, voire au chaos, nous ne restons pas indifférent à l’égard de nos soldats tués ou  blessés, de leurs familles qui ont besoin d’être accompagnées dans ces épreuves »  écrivait récemment un collégue du Maire de Vanves dans un éditorial remarqué de sa revue municipale.

     

    Mercredi 7 Novembre 2012 (jusqu’au 16 Novembre)

    A 19H30 et 21H à Panopée : Le Theâtre Le Vanves présente  « le triptyque des années 70 à nos jours » avec « la Noce » de Bertold Brecht, « derniers remords avant l’oubli » de Jean Luc  Lagarde et une maquette de la prochaine création « Nous sommes seuls maintenant » de Julie Deliquet  « avec une mise en scéne très soft, très humaine. Les spectateurs ne peuvent en ressortir que très ému car ils traitent des conflits familiaux, repas de noces…en passant des années 60/70 avec Mai 68 à nos jours. C’est délicieux, d‘une finesse incroyable » indiquait José Alfarriba au Blog lors de la présentation de la Saison.

    Vendredi 9 Novembre 2012

    A 18H45 au square Charles de Gaulle (Marceau) : Dépôt de gebe à la mémoire du général de Gaulle

    A 19H à la Librairie des Bénédictines : Le Père Jean-Philippe, "le curé du Bois de Boulogne", dédicacera son 1er livre : "Que celui qui n'a jamais péché..."

    Samedi 10 novembre 2012

    A 19H à l’Hôtel de Ville : Arrivée de la flamme amenée de l’Arc de Triomphe par Jacques Landois, maire adjoint chargé des anciens combattants et le Général Armel Le Port, président de la Société des Membres de La Légion d’Honneur

    Dimanche 11 Novembre 2012

    A 10H : 94éme anniversaire de l’Armistice de la guerre 14-18  avec dépôt de gerbe au square du 11 Novembre (Ilôt du métro), cérémonie oecuménique avec dépôt de gerbe au cimetière dans le carré militaire où toutes les tombes d’anciens combattants et résistants, avaient un petit drapeau, discours et dépôt de gerbe au monument aux morts   

    A 15H au Théâtre Le Vanves : Projection du film « le cheval de guerre » de Steven Spieberg dans le cadre des cérémonies du 11 Novembre

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 17 – DE LA DANSE PURE AU SPECTACLE VIVANT

    Octobre 2012 a été un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre qui a donné une large place à la danse avec le festival Art Danthé qui évolue maintenant de la danse pure au spectacle vivant

     

    D’année en année, de festival  s’est structuré, a commencé à être repéré par quelques organismes institutionnels ou territoriaux comme l’ancêtre d’Arcadie (Ile de France Opéra Ballet) qui  l’a soutenu moralement, même si la DRAC a mis longtemps à reconnaître leur travail, à cause du trop grand nombre de scènes conventionnées, qu’elle voulait limiter. « C’est un soir lors d’une programmation, où un artiste a amené la déléguée danse de la DRAC, qui m’a coincé dans mon bureau pour dire : « on s’est rendu à l’évidence qu’il faut vous aider parce que le théâtre de Vanves fait un travail remarquable au niveau  de la danse. On va vous conventionner » raconte José Alfarroba. Ce qui a été le cas pour les 10 ans d’Art Danthé en 2007 sachant qu’à l’époque une vingtaine de théâtre étaient des scénes conventionnées pour la danse en France dont 7 en Ile de France.

     

    « Et on m’a même invité à faire partie de la commission «experts danse » pendant 3 ans, qui nous a ouvert beaucoup de portes. A partir de ce moment là,  le festival Artdanthé, même s’il avait déjà commencé à vraiment grandir, a décollé. Car ce label a été un coup de pouce  pour la poursuite d’un projet artistique fort mettant l’accent sur la diffusion de spectales de danse, le développement de la cullture chorégraphique des publics et l’accompagnement de la création, sans parler des moyens financiers supplémentaires (plus de 100 000 € sur 3 ans). Il a permis de pérénniser la subvention versée par le Conseil Général en faveur dArt Danthé  Du coup, les lieux partenaires qui nous considéraient comme l’enfant pauvre, nous ont regardé autrement, car là, vraiment, nous faisions parti de la famille » raconte t-il en reconnaissant que « ces histoires de chapelle, c’est vraiment franco-français »,

     

    Le théâtre  a reçu beaucoup d’artistes très réputés, très connus, comme Daniel Léveillé, Jérôme Bel, Brios Charmatz, José Nadj  dans les premiers temps,  s’est ouvert à l’étranger avec le Québec, les Pays Bas…grâce à ce festival  qui  est passé de la danse pure au spectacle vivant comme José Alfarroba l’expliquait lors de la présentation de la saison 2012-13. «  C’est venu tout seul ! Nous allons voir beaucoup de spectacles ensemble ailleurs, pour éduquer notre regard. Et nous avons beaucoup de discussions, lors de notre réunion hebdomadaire pour regarder et parler de ce que l’on a vu dans la semaine. Et nous nous sommes  aperçu que dans les spectacles de danse, cela danse certes, mais cela parle aussi, cela, chante etc…C’est la qualité et l’innovation qui nous ont intéressé » explique t-il en posant carrément la question : « C’est quoi la danse contemporaine ? ». D’ailleurs, il n’a jamais caché qu’il préférait « des spectacles novateurs à des spectacles bien rodés qui traduisent un travail de recherche et de questionnement. L’idée n’est pas de choquer, mais d’interpeller le spectateur, de le faire réfléchir, de le toucher »

     

    Du coup, il a fait le pari,  voilà 3 à 4 ans, sans que personne ne lui pose la question, de présenter de la danse,  avec un peu de musiqu , de théâtre…dans ce festival et même hors festival. « Les abonnés apprécient aussi. C’est une façon de l’ouvrir davantage encore. Quelqu’un qui prend un abonnement à 3 spectacles, verra de la danse, du théâtre.  Et Artdanthé va devenir un festival du spectacle vivant dans le futur. On n’aimerait pas qu’il vieillisse mal, car on se pose vraiment la question : Est-ce qu’il faut l’arrêter et passer à autre chose ? Comment le faire évoluer. Je n’aimerais que l’on dise « on l’a trop vu, ils n’ont plus rien à dire, ni à montrer ». Alors que  l’équipe a encore des choses à montrer ».

     

    Enfin, dés le départ, en paralléle à la programmation, il a poursuivi un travail de fond accordant une attention toute particulière à la sensiblisation du public jeunes – grâce aux dispositifs pédagogiques « Danse au Lycée » et « Danse côté cour »  - et moins jeunes grâce à des rencontres-débats, conférences dansées, ateliers de pratiquesl’école du spectateur,  participation et figuration dans des spectacles préparés toute l’année avec des artistes.  A SUIVRE

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 16 – ART DANTHE GRACE A UN PLANCHER DE l’OPERA DE PARIS

    Octobre 2012 a été un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre qui a donné une large place à la danse avec le festival Art Danthé grâce à un plancher de l’Opéra de Paris

     

    « Cela a été très difficileau début ! » comme l’a reconnu Dominique Viard, ex maire de la culture (2001-08), lors de la présentation de la saison 2012-13. « Mais cela avait commencé sous l’ancienne équipe municipale, dés 1998 (Novembre 98 – Février 99). C’était encore un petit festival, avec l’association « Ca » d’Hervé Dias, la compagnie « Eclats d’Arts. Nous nous sommes fait remarqué et nous sommes imposé car je me suis dit que la seule façon que l’on parle de nous, alors que notre théâtre a très peu de moyens, était d’inviter beaucoup d’artistes, de jeunes compagnies, avec un foisonnement du tango à la danse classique, néo classique. Et ses jeunes artistes ont été nos meilleurs ambassadeurs, dés la première année : « Ils commencent un festival de danse ! Et ils ont 12 compagnies » entendait on parmi les commentaires » raconte José Alfarroba, un passionné de danse, de théâtre, fan de  Pina Baush sur laquelle il a sollicitée une trentaine d’artistes  en vue d’une création  originale pour l’ouverture de la 12éme édition d’art danthé, et grand spectateur de danse contemporaine.

     

    « C’est le théâtre de la ville avec sa programmation extraordinaire de Pina Baush qui m’a donné envie de faire de la danse, et parce que c’est le parent pauvre de tous les théâtre en France, avec un ou deux spectacles par an « parce que les gens ne comprennent pas », ce qui est faux ! Notre rôle est d’ouvrir à la danse qui n’est pas aussi difficile que cela, car ce sont aussi des émotions. Lorsqu’on ne comprend pas, il faut se laisser guider » raconte t-il en se souvenant de cette rencontre avec une jeune compagnie extraordinaire qu’il ne pouvait pas programmer  dans le cadre d’une programmation normale. « Par contre, en  créant un  festival, nous pouvions nous permettre de prendre des risques. On a beaucoup discuté avant de  lancer ce festival de danse. On a beaucoup cherché. Et on a trouvé Art danse puis Art Danthé. On a essayé d’avoir un ou deux artistes plus connus pour porter le festival et avoir une accroche ». 

     

    Mais ce n’était pas le seul écueil, car le théâtre ne disposait pas de plancher de danse. Daniel Miguel  Maréchal lui avait  bien expliqué que ce théâtre était au départ une salle des fêtes municipale, avec une scéne en béton. Or pour danser, il faut un plancher souple. « On m’a dit alors d’acheter des tapis de danse, très épais. J’ai demandé conseil à Jérôme Franc qui travaillait à Ile de Danse (agence culturelle de la Région) et venait de récupérer le plancher de danse de la salle de répétition de l’Opéra de Paris, qu’il voulait jeter. Il était dans un entrepôt. Il nous le donnait, mais il  fallait trouver un véhicule. C’était impressionnant car Nouriev et tous les grands de l’histoire de la danse l’avaient foulé. Nous sommes  parti un matin de l’année 1998/99, chercher le plancher avec les services techniques de la ville qui l’ont installé ensuit . Et nous l’avons gardé jusqu’à il y a deux ans parce qu’il avait vieilli. C’est comme cela que nous avons pu faire de la danse et ce festival ».